Accès visiteur

VOTRE SERVICE DE COLLECTE D'ENCOMBRANTS

camion-sigle
camion-sigle

Quelques chiffres


Le développement durable, c’est aussi les « bons gestes » du quotidien

habitants

Dans la plupart des collectivités, des équipes pédagogiques interviennent dans les écoles ou dans certains événements publics afin d’enseigner les « bons gestes » aux générations futures, et permettent par conséquent de diminuer le tonnage des déchets.

 

En France, chaque habitant produit en moyenne 590kg par an, tous déchets confondus. Dans un département rural comme l'Orne, cette production est ramenée à 575kg par habitant, et 572kg par habitant sur la région de l'Aigle : des chiffres qui forcent à réfléchir sur nos modes de consommation.

Le tri à la source

La femme qui sort une poubelle et qui remarque un emballage sur le sol, le ramasse finalement et le met dans sa poubelle aux déchets non recyclables. Elle a un « bon geste ».

Il n’est pas toujours aisé de s’y retrouver entre ce qui est recyclable et ce qui ne l’est pas. L’emballage qu’elle ramasse est un mélange de carton et de plastique collé, il n’est pas recyclable en l’état. En cas de doute, mieux vaut privilégier la destination des ordures ménagères, afin d’alléger le travail de ceux qui œuvrent à la valorisation de nos déchets.

Les déchets végétaux participent aussi au développement durable, et chacun peut les valoriser chez soi en créant du compost : on remet à la terre ce qui appartient à la terre pour rendre plus gourmand son potager et embellir son jardin. Il suffit de fabriquer ou d’acquérir un composteur, comme ceux que la Smirtom du Pays de l’Aigle propose à ses concitoyens.

habitans

“ C’est aujourd’hui l’aide à l’emploi qui finance trè s majoritairement le fonctionnement des ressourceries. L’annonce du gel des dispositifs de soutien à la fin de l’été dernier ne présage rien de bon pour nos structures, toutes dépendantes de ces aides.

Nous sommes dans une situation paradoxale. Les chif fres augmentent mais le modèle économique est fragilisé et l’efficacité sociale am oindrie. Il y a lieu de se questionner sur le financement de l'activité en tant que telle, au mêm e titre que celui des filières du recyclage, au vu de la richesse que peut apporter une ressourc erie sur son territoire. Certes, elle participe pour bonne part à la réduction des déchet s. Mais c’est aussi de nouveaux services aux habitants, la création de lien social et du "mi eux vivre ensemble".

L’Observatoire, animé avec le soutien de l’ADEME qu ’il convient ici de remercier, nous permet d’avoir une vision globale de l’évolution de notre activité. Pour en avoir une plus précise, l’outil doit gagner en performance, en par ticulier avec la capacité à collecter automatiquement les chiffres à partir des systèmes de gestion des ressourceries. Que seront les chiffres de 2017 ? Pour confirmer ou pas les te ndances, il sera bon de procéder à une analyse plus fine.

A l’heure où ces lignes sont écrites, le Réseau ent re dans une période de transformation de sa gouvernance et de l’organisation de ses activité s. Il doit renforcer sa capacité de réaction aux changements des politiques publiques. Le Réseau des ressourceries, s'est construit sur des valeurs fortes, partagées par l'ensemble de ses adhérents. En optimisant ses outils, en pratiquant l'intelligence collective, il doit perme ttre la pérennité de ses deux principales missions : celle d’accompagner l’émergence de nouvelles ressourceries et celle de veiller à ce que nos activités s’inscrivent durablement dans le champ de la Transition. ”

- David Romieu -